Glossaire FX

Consultez notre glossaire FX pour mieux comprendre les complexités du marché des changes et approfondir vos connaissances en gestion de devises.

Affacturage

Il s’agit à l’origine d’une solution de financement qui permet d’anticiper les problèmes de trésorerie. Concrètement, l’entreprise ayant recours à ce dispositif cède ses créances clients à un établissement tiers, appelé le « factor », qui va accompagner l’entreprise dans ses besoins de trésorerie et dans toutes les phases de développement. Cela inclut, même si ce n’était pas l’idée initiale, la couverture du risque de change dans le cadre de l’affacturage export. Pour se prémunir des variations du cours des devises, les sociétés exportatrices peuvent obtenir une avance sur le paiement des factures. Cependant, cette solution est de moins en moins utilisée du fait d’importants inconvénients~ : coût élevé du dispositif, contrats compliqués et difficiles à appréhender entre autres.

Analyse fondamentale

Renvoie à la prise en compte des statistiques macroéconomiques, des évènements politiques et des décisions des banques centrales pour anticiper l’évolution du prix des monnaies.

Analyse technique

Renvoie à la prise en compte d’indicateurs techniques (comme les points pivots) et des niveaux de prix passés pour anticiper l’évolution du prix des monnaies. Dans la réalité, les cambistes (c’est-à-dire les participants du marché des changes) ont généralement recours à la fois à l’analyse fondamentale et à l’analyse technique pour anticiper les fluctuations du marché des devises.

Appel de marge

Il s’agit d’une demande formulée par un intermédiaire financier demandant à un opérateur positionné sur le marché des changes de provisionner de nouveaux capitaux afin de couvrir ses positions ouvertes.

Assurance change

Des assurances existent afin de permettre aux entreprises exportatrices de se couvrir contre le risque de change, que ce soit pour des opérations ponctuelles, ou pour des flux plus réguliers. Certaines assurances prévoient même des clauses permettant de bénéficier de l’évolution favorable de la monnaie. Le principal inconvénient, c’est le coût pour bénéficier de ces assurances.

BCE

Pour Banque centrale européenne. Sa politique monétaire dépend d’une cible d’inflation, récemment modifiée, à 2 % qui lui permet d’avoir plus de flexibilité pour réagir à l’évolution macroéconomique ou à des chocs externes (comme la pandémie). En outre, sa politique monétaire intègre désormais le changement climatique.

BNS

Pour Banque Nationale Suisse ou banque centrale de la Confédération helvétique. Elle a pour spécificité d’ajuster sa politique monétaire en fonction de celle de la BCE et de l’évolution du taux de change du franc suisse à l’égard de l’euro (afin de prendre en considération les relations commerciales étroites entre la Suisse et la zone euro). La BNS fait partie du club des banques centrales qui interviennent directement sur le marché des changes pour lutter contre la force de leur monnaie. À l’heure actuelle, on estime qu’un taux de change de l’EUR/CHF sous 1,05 est la zone de sensibilité que la BNS ne veut pas voir franchir.

BOC

Pour Banque du Canada. Son principal objectif de politique monétaire est de maintenir l’indice des prix à la consommation dans une fourchette comprise entre 1 % et 3 %. À l’occasion de la crise de la Covid, elle a innové en lançant un programme de rachats d’actifs (de la dette souveraine canadienne). Contrairement à la BCE qui ne peut racheter de la dette que sur le marché secondaire (qui correspond au marché de l’occasion), la BOC peut racheter la dette aussi sur le marché primaire (directement auprès du Trésor canadien lorsqu’il émet des obligations souveraines).

BOE

Pour Banque d’Angleterre. Elle dispose d’un mandat hiérarchique. Elle doit d’abord s’assurer de la stabilité des prix (objectif annuel d’inflation à 2 %) et ensuite soutenir la politique économique en favorisant la croissance et l’emploi. Contrairement à la BNS, elle n’intervient pas directement sur le marché des changes pour faire fluctuer la livre sterling en fonction des objectifs économiques du pays.

BOJ

Pour Banque du Japon. Elle est la première banque centrale à avoir mis en place des mesures non orthodoxes de politique monétaire au début des années 2000 (programmes de rachats d’actifs) afin de sortir de la déflation. Le succès fut mitigé. La BOJ n’a jamais réussi à atteindre son objectif d’inflation à 2%, ou même à s’en rapprocher. Elle est engagée dans une politique de rachats d’actifs à tout-va qui a peu de chances de s’arrêter à moyen terme.

Breakout

Il n’existe pas de traduction idoine de ce terme anglais. Lorsqu’un breakout survient sur le marché des devises, cela signifie qu’une paire a franchi un seuil technique majeur (point pivot, résistance ou support, etc.). On considère, en règle générale, que c’est le bon moment pour entrer sur le marché en suivant la tendance.

Bull

Pour taureau en français. Ce terme est souvent utilisé pour désigner des investisseurs pensant qu’un actif, un secteur ou une monnaie va connaître une hausse des prix. On parlera aussi de bull market, pour marché haussier.

Calendrier économique

Il présente l’ensemble des évènements économiques (statistiques, réunions de banque centrales, discours de banquiers centraux, évènements politiques de premier plan, etc.) susceptibles d’avoir un impact sur le taux de change des monnaies.

Clause de risque partagée

Cette clause prévoit un partage du risque entre les deux parties au contrat (en général la répartition se fait par moitié) en cas d’évolution défavorable du taux de change.

Clause d’indexation

Des clauses contractuelles existent pour limiter le risque de change, bien qu’elles soient souvent imparfaites. La clause d’indexation est la plus connue. Elle vise à répartir le risque de change et à expliquer les modalités entre les parties contractantes. On distingue deux catégories : clause d’indexation proportionnelle (où le risque de change est éliminé pour une partie, mais répercuté sur l’autre) et clause d’indexation proportionnelle avec franchise (où le risque de change est répercuté sur le prix, mais uniquement à partir d’un seuil conjointement déterminé par les parties contractantes).

Clause multidevise

Certains contrats prévoient ce dispositif qui permet d’exprimer le montant à facturer en plusieurs devises, ouvrant la possibilité pour l’une des parties de choisir la monnaie de règlement à l’échéance qui convient le mieux en fonction de l’évolution du taux de change. Cependant, là encore, cela implique que l’entreprise ait en interne les outils et les compétences pour juger de la meilleure stratégie à mettre en œuvre.

Contrat à terme dynamique

La principale différence entre les contrats à terme dynamique et les autres types de contrats à terme (fixe et flexible) réside dans le fait qu’ils permettent de bénéficier d’un meilleur taux de change à la date d’expiration du contrat, en fonction des conditions du marché. Ce type de contrat à terme est plus méconnu. Pourtant, il représente une solution idéale pour les entreprises qui souhaiteraient à la fois bénéficier de la sécurité offerte par un taux de change garanti et, potentiellement, avoir la possibilité de bénéficier d’un taux plus favorable. À maints égards, il s’agit d’une gestion du risque de change optimale alliant sécurité et opportunité de gain.

Contrat à terme fixe

À raison, les contrats à terme sont plébiscités par les entreprises pour se protéger contre le risque de change en bloquant un taux pour un montant spécifique de devises étrangères qui pourra être utilisé dans le futur, peu importe les fluctuations du marché des changes sur la période. Plus de 80% des entreprises qui ont des problématiques de taux de change ont recours à cet outil. Le contrat à terme fixe est le plus connu et courant, car il est simple à comprendre, efficace et facile à mettre en œuvre au quotidien. En souscrivant un contrat à terme, l’entreprise bloque un taux de change à utiliser à une date ultérieure. Ainsi, elle neutralise toute fluctuation de la monnaie qui pourrait lui être défavorable. Ce procédé est notamment pertinent si elle doit payer une facture en monnaie étrangère à une date déjà connue. En général, les échéances prévalant sur les contrats à terme fixe vont de trois jours à 24 mois. Une fois que le contrat arrive à terme, le montant acheté est directement crédité sur le compte en devises correspondant.

Contrat à terme flexible

Cette option de gestion du risque de change présente d’importantes similarités avec les contrats à terme fixe : taux de change garanti, paiement à la date d’échéance. Mais elle offre plus de flexibilité puisque le taux de change bloqué peut être utilisé à tout moment pendant la période de couverture pour acheter des monnaies. Les contrats à terme flexible s’adressent particulièrement aux entreprises qui vont faire face à plusieurs paiements sur un lapse de temps donné sans connaître à l’avance la date précise de règlement.

Cotation

En règle générale, il s’agit du prix d’une transaction effectuée sur les marchés financiers. Dans le cas précis du marché des changes, on parle de devise de cotation en référence à la seconde monnaie mentionnée dans une paire de devises. Par exemple, dans le cas de l’EUR/USD, la devise de cotation est l’USD.

Cross

Désigne une paire de devises (EUR/USD par exemple).

Date de valeur

Au niveau du marché des changes, cela renvoie à la date à laquelle les monnaies traitées sont livrées ou débitées. Il est important de garder en tête que le marché des devises fonctionne en date de valeur J+2.

Dépréciation

Désigne la baisse du prix d’une monnaie du fait des forces du marché (notamment de la confrontation de l’offre et de la demande).

Dérivé

Il peut s’agir soit d’un contrat à terme soit d’une option. Nous vous invitons à prendre connaissance de ces termes dans notre glossaire.

Dévaluation

Désigne la baisse délibérée du prix d’une monnaie sous l’effet d’une intervention directe des autorités, généralement la banque centrale. Un pays exportateur pourra par exemple intervenir pour dévaluer sa monnaie afin de gagner en compétitivité.

Devise à l'incertain

Sur le marché des changes, on parle de cotation à l’incertain pour une devise lorsque la valeur d’une devise étrangère est exprimée en un certain nombre d’unités de la monnaie nationale. Par exemple (avec l’euro comme devise nationale), 1 GBP = 1,17 EUR.

Devise au certain

Sur le marché des changes, on parle de cotation au certain pour une devise lorsqu’une unité de monnaie nationale est exprimée en une quantité variable d’une monnaie étrangère. Par exemple (avec l’euro comme devise nationale), 1 EUR = 0,86 GBP.

Devise émergente / exotique

Les devises exotiques ont deux caractéristiques principales : 1) faible liquidité et 2) plus forte volatilité que les monnaies majeures. Les devises des pays émergents sont des devises exotiques, par exemple.

Devise non convertible

Pour qu’une monnaie puisse être considérée comme non convertible, elle doit remplir un ou plusieurs des critères suivants : 1) son utilisation comporte des restrictions (par exemple : impossibilité d’acheter hors du territoire où elle a officiellement cours) ; 2) elle ne peut pas être échangée librement contre une autre devise ; et 3) elle ne peut pas être échangée à un taux de change donné. Parmi les devises non convertibles, il y a le peso argentin ou encore la roupie indienne.

Effet de levier

Il permet d’investir une somme supérieure à ses capacités et positions financières et d’obtenir un gain ainsi plus élevé. Par exemple, si vous investissez 100 euros avec un effet de levier de 10, vous pouvez miser près de 1000 euros. Attention toutefois, on peut également subir des pertes très importantes dues à l’effet de levier. Si l’actif sur lequel vous êtes positionné baisse de 10%, la perte sera de 100 euros – soit la totalité de votre montant réellement investi à l’origine.

FED

pour Réserve Fédérale américaine. La banque centrale américaine a un mandat dual. Elle a à la fois un objectif de plein emploi (qui n’est pas clairement défini) et un objectif d’inflation. Dans la foulée de la pandémie, la Fed a ajusté son objectif d’inflation afin d’avoir plus de flexibilité dans la gestion de sa politique monétaire. Elle a adopté un objectif d’inflation symétrique à 2 % à moyen terme. Concrètement, en cas d’envolée temporaire de l’inflation au-dessus des 2 %, elle peut continuer à avoir une politique monétaire accommodante pour soutenir l’activité tant qu’à moyen terme l’inflation est à 2 %. Avant l’adoption de ce nouvel objectif d’inflation, la FED aurait été contrainte de durcir sa politique monétaire.

FMI

Issu de l’après-guerre, le Fonds Monétaire International est une organisation de premier plan réunissant 190 pays membres qui a pour vocation d’encourager la stabilité financière et la coopération monétaire au niveau global. Le FMI a aussi pour vocation d’aider financièrement les plus membres en difficulté, en débloquant des lignes de crédit d’urgence. Les principaux emprunteurs du FMI à l’heure actuelle sont l’Argentine, l’Égypte, l’Ukraine et le Pakistan.

FOMC

Pour Comité fédéral d’open market. Il s’agit de l’organe dirigeant de la Fed qui est chargé de décider de la politique monétaire des États-Unis et de contrôler toutes les opérations d’open market (par exemple, les achats et ventes d’obligations souveraines). Il comporte onze membres avec à sa tête un président. Ce dernier est nommé par la Maison-Blanche et confirmé par le Sénat américain. Au cours des dernières décennies, on a pu constater que le FOMC a souvent adapter la politique monétaire américaine en fonction des fluctuations du dollar, afin de soutenir l’activité économique lorsque c’était nécessaire.

Forward de devises

Il s’agit d’un accord entre deux parties pour acheter ou vendre un actif à un prix prédéfini et à une date future précise. À maints égards, le forward de devises ressemble aux contrats à terme. Il existe cependant deux différences : le forward de devises se négocie sur un marché de gré à gré (entre banques et institutions financières) et il est non standardisé au niveau des montants et des dates d’échéance. C’est lors du dénouement du contrat qu’a lieu le règlement à la différence entre le prix négocié à l’avance et le prix du marché. Cet outil est très efficace pour gérer le risque de change. Son principal inconvénient est qu’il ne permet pas à l’entreprise l’utilisant de bénéficier d’une éventuelle hausse favorable du taux de change.

Hedging

Il s’agit de se couvrir contre les variations défavorables des cours sur le marché des changes. Une technique classique de hedging consiste à prendre deux positions opposées sur la même paire de devises, d’un montant identique. Peu importe les fluctuations à venir, grâce à cette stratégie, la prise de risque est réduite.

Inflation

Il s’agit du thème du moment pour les marchés financiers dans la foulée de la sortie de la crise de la Covid. L’inflation est mesurée par deux indicateurs principaux :~ l’indice des prix à la consommation et l’indice des prix à la production. Le marché des changes a tendance de suivre de plus près le premier que le second. Ces deux statistiques sont des constructions relativement imparfaites pour juger de l’évolution générale des prix. La hausse des prix des actifs financiers n’est, par exemple, pas prise en compte dans le calcul de l’inflation. En outre, en Europe, les loyers sont intégrés dans le calcul de l’indice des prix à la consommation, mais pas les remboursements de prêts obtenus pour l’achat d’un logement. Certains économistes ont également souligné qu’après la Covid, les comportements de consommation ont durablement changé (avec une importance croissante du digital), ce qui n’est qu’imparfaitement pris en compte dans le calcul de l’inflation.

Majors (devises)

On parle de devises majeures en référence aux monnaies les plus échangées sur le marché des changes. Il s’agit, par ordre décroissant, du dollar américain, de l’euro, du yen japonais et de la livre sterling. Le yuan chinois n’arrive qu’en huitième position.

Marché baissier

Marché où les prix ont tendance à baisser.

Marché des changes

C’est le marché où s’échangent les monnaies. Il a plusieurs caractéristiques : 1) c’est un marché de gré à gré (sans intermédiaire) ; 2) mondial ; 3) qui fonctionne en continu du fait des décalages horaires ; et 4) qui est le plus grand au niveau des sommes échangés (environ 4 milliards USD quotidiennement, soit 12 fois le montant total échangé sur les marchés actions du monde entier).

Marché haussier

Marché où les prix ont tendance à augmenter.

Netting

Il s’agit d’une technique interne de gestion du risque de change, à l’instar du termaillage (voir plus bas). Sur une base régulière (cela peut être en hebdomadaire ou en mensuel), les équipes de trésorerie opèrent la compensation entre les flux de créances et les dettes entre la maison-mère et ses filiales, et mettent en place les couvertures de change nécessaires. Cette technique comporte de nombreux avantages (ex : rationalisation des flux de règlement). Mais elle nécessite des compétences en interne, avec éventuellement la création d’un centre de compensation, qui ne sont qu’à la portée des grandes firmes multinationales.

Option de change

En recourant à cet outil de gestion du risque de change, l’entreprise qui se porte acheteuse d’une option d’achat de devises acquiert la possibilité d’acheter un certain montant de devises à un prix fixé à l’origine (on parle de prix d’exercice) jusqu’à une certaine échéance (on parle de date d’exercice). Attention, il s’agit d’un droit et non d’une obligation. On distingue habituellement trois types d’options : 1) les options sur devise au comptant ou spot avec une livraison effectuée 48 heures ouvrables après la date d’exercice ; 2) les options sur facture qui sont une promesse de livraison à une date ultérieure et à un cours fixé dès l’origine. Ces contrats sont standardisés ; 3) les options sur cours à terme avec droit d’acheter ou de vendre à une certaine échéance une devise à terme, mais avec une livraison qui n’aura lieu qu’à une date ultérieure. Le principal avantage des options de change est qu’elles permettent à l’entreprise de garantir un taux de change sans perdre la possibilité de réaliser la transaction au comptant, dans l’éventualité où le taux de change serait plus favorable.

Ordre au marché

L’ordre au marché ne comporte aucune limite de prix et il est prioritaire dans son exécution par rapport aux autres types d'ordre de bourse. L’ordre au marché garantit normalement l’intégralité de l’exécution de l’ordre. Il est utilisé pour négocier des valeurs sur des marchés très liquides. L’ordre au marché a pour inconvénient la non-maîtrise du cours d’exécution.

Pips

C’est une unité de mesure qui est utilisée sur le marché des changes afin d’évaluer l’écart entre deux monnaies. Par exemple, si l’euro se négocie contre le dollar américain à 1,1802 et se revend à 1,1805, l’écart est de 3 pips.

Points pivots

Il s’agit d’un des concepts clés dans l’analyse technique. Un point pivot fait référence à un niveau de cours qui, s’il est atteint, va avoir un impact majeur sur la tendance de la paire de devises et aboutir soit à une baisse soit à une hausse du cours. En règle générale, lorsqu’on utilise le concept du point pivot, on se réfère également aux niveaux de support et de résistance.

Position ouverte

C’est une position sur le marché des changes qui n’a pas été liquidée ou fermée.

Prix Ask

Il s’agit du prix d’achat pour une paire de devises. Il est systématique légèrement supérieur au prix du marché.

Prix Bid

Il s’agit du prix de vente pour une paire de devises. Il est systématiquement inférieur au prix du marché.

Prix Spot

Renvoie au prix d’une monnaie par rapport à une autre pour un règlement qui aurait lieu le jour même.

Range

Désigne la zone de prix à l’intérieur de laquelle une paire de monnaies évolue sur une période donnée.

Résistance

En analyse technique, on parle de résistance pour désigner un prix plafond atteint par une paire de devises qui correspond à l’arrêt de la tendance à la hausse du cours. Lorsqu’une paire bute sur une résistance, il arrive souvent que le prix connaisse une baisse.

Risques de change

On distingue couramment trois types de risques de change : 1) le risque de transaction ; 2) le risque de consolidation et 3) le risque économique. • Le risque de transaction est lié aux pertes inattendues qui peuvent survenir lors de la conversion d’une devise, typiquement lors de transactions commerciales (via l’import/export), d’opérations financières (ex : prêts) ou de flux de dividendes libellés en monnaie étrangère. Pour évaluer ce risque, il faut calculer la position de change globale de l’entreprise ce qui revient à calculer la différence entre ses créances et ses dettes, par devise. • Le risque de consolidation existe uniquement lorsqu’une entreprise possède des filiales à l’étranger. Dans ce cas de figure, lors de la consolidation des états financiers, la maison-mère a recours au taux de change pour libeller les comptes de ses filiales à l’étranger dans sa monnaie nationale. Cette opération peut entrainer d’importations variations des profits si la maison-mère n’a pas adopté une couverture de change appropriée. • Le risque économique renvoie aux dépenses et recettes non engagées qui peuvent être affectées par une variation inattendue du taux de change.

Roll-over

Il s’agit de garder une position ouverte sur un produit dérivé une fois la date d’échéance atteinte. La position n’est pas clôturée et une nouvelle échéance prend place. En fonction de l’instrument financier, les frais de roll-over (commissions) varient fortement.

Spread

Au niveau du marché des devises, le spread renvoie à la différence entre le prix acheteur et le prix vendeur d’une paire de devises. Le prix acheteur est le prix auquel vous pouvez vendre la devise de base. Le prix vendeur est le prix pour acheter la devise de base.

Support

En analyse technique, on parle de support pour désigner un seuil de prix ou prix plancher atteint par une paire de devises qui correspond à l’arrêt de la tendance à la baisse du cours. Lorsqu’une paire de devises atteint un support, il arrive souvent que prix connaisse un rebond.

Swap de devises

Les swaps existent depuis très longtemps, d’abord de manière informelle et non standardisée. Les parties qui signent un accord de swap de devises (typiquement un exportateur et un importateur) s’engagent à échanger un montant prédéterminé de devises étrangères, à effectuer régulièrement des paiements correspondants aux intérêts et à rendre le montant échangé à une échéance fixée en avance. Ces accords font intervenir un intermédiaire pour la transaction, généralement une banque. On distingue plusieurs types de swaps : les swaps exports qui, comme son nom l’indique s’adressent aux entreprises exportatrices, mais aussi les prêts parallèles qui permettent à deux sociétés, situées dans des pays différents, de s’accorder mutuellement un prêt dans les monnaies dont elles ont besoin.

Tapering

Aussi appelé resserrement quantitatif (quantitative tightening en anglais) est le processus par lequel une banque centrale réduit la taille de son bilan. Cela peut engendrer deux phénomènes : 1) une remontée brutale des taux d’intérêt ou 2) une diminution de la liquidité disponible sur les marchés financiers et qui est perçu comme un facteur de hausse du cours de certains actifs (comme les actions, par exemple). Lorsque la Fed avait enclenché son tapering à la sortie de la crise financière de 2007-2008, cela avait conduit à une hausse généralisée du dollar et surtout à une baisse des actifs émergents, particulièrement les monnaies émergentes comme le real brésilien.

Taux interbancaire

II s’agit du taux d’intérêt en vigueur sur les prêts à court terme que peuvent effectuer les banques entre elles. Le taux interbancaire a pour spécificité d’avoir un impact sur l’ensemble des taux d’intérêt (y compris pour les taux de rémunération des livrets réglementés, les taux pour les prêts à la consommation, les taux immobiliers ou encore les taux auxquels les entreprises peuvent s’endetter auprès des banques).

Termaillage

Il s’agit d’une technique interne de gestion de la couverture de change, à l’instar du netting. Dans ce cadre précis, l’entreprise va jouer avec les délais de paiement afin de pouvoir profiter d’une évolution favorable du cours de change. Par exemple, s’il s’agit d’une entreprise importatrice et qu’elle prévoit une appréciation de la devise de facturation, elle va chercher à accélérer le règlement du fournisseur. On se rend cependant rapidement compte que ce dispositif comporte de nombreux inconvénients, et nécessite un pilotage fin, presque au quotidien, du risque de change – ce qui n’est pas à la portée de la plupart des entreprises et des trésoriers.

Volatilité

Il s’agit d’une mesure de l’étendue des fluctuations d’une monnaie par rapport à une autre sur une période donnée. Plus une monnaie sera volatile, plus on conseille dans une approche de bonne gestion du risque de prévoir des outils de couverture appropriés. Certaines devises peuvent notamment connaitre une hausse de la volatilité soudaine à l’occasion d’un évènement imprévu (ex : forte volatilité de la livre sterling après la victoire du « Oui » au référendum sur la sortie de l’UE en 2016).

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